Mardi matin Nantes, 7 heures et demie, le bloc opératoire..
Flash back la veille, la visite du professeur Robert, il me rappelle qu’il ouvre pour tenter de trouver la raison de mes douleurs.. aucune certitude… Mais je croise les doigts, je lui dit que je crois en lui.
Il me quitte avec le sourire.
En France nous disposons des équipes les plus perfectionnées au monde dans le traitement de cette pathologie. Elles sont à l’origine de la création des techniques chirurgicales comme la neurolyse de transposition (Trans-glutéale) et la chirurgie de décompression (trans-ischio-rectale). Des malades viennent des quatre coins du globe pour bénéficier de ces prises en charge de haute qualité.
Je vais donc le lendemain bénéficier de la première de ces deux options. J’ai les boules : Et s’il ne trouve pas ????
Je suis donc aux bons soins de la belle équipe Nantaise composée par :
-Le Professeur Robert: Neurochirurgien « opération des nerfs pudendaux »
-Dr Labat Jean-jacques: Neurologue « Diagnostic et électromyogramme »
-Dr Riant Thibault: Anesthésie « Infiltration, diagnostic et traitement de la douleur »
-Dr Rioult Bruno: Anesthésie « Infiltration, diagnostic et traitement de la douleur»
Cette équipe très expérimentée exerce depuis 1987 et a pris en charge environ 5000 patients et plus de 1400 d’entre eux ont bénéficié de l’intervention chirurgicale. Cette chirurgie est pratiquée par voie Trans-glutéale (trans-fessière) et a été élaborée par le professeur Robert lui-même.
Revenons au bloc, le professeur Arrive avec son bonnet de chirurgien, il me salue avec le sourire. Je me sens bien.
A mon cou, mince oublié mon opale.. ma pierre porte bonheur, je la confie à une infirmière.
L’anesthésiste me tend le masque : sa voix douce me répète…….. respirez doucement…. respirez doucement.. respirez doucement…………….je me sens partir ………..doucement.
Puis dodo………………..
Je me réveille comme si rien ne s’était passé, je suis bien, la pierre est dans ma main, je me sens en forme, même pas dans le potage. L’infirmière qui me surveille vient me parler. Elle sourit, je lui sourit.
Je suis remontée rapidement dans ma chambre, à 9 heures 30 je retrouve mon refuge.
Je ne saurai que le soir le résultat de l’opération : oui le nerf était coincé entre un ligament et une artère.
Oui je sais que je vais guérir.
Je suis à marcher un peu chaque jour, à me reposer aussi. Conseil du Professeur, je dois « faire la majorette » tant pis si je passe pour la fofolle de service, je lève bien haut les genoux pour permettre au nerf de bien se positionner dans la fesse.
Merci au Professeur Robert et à toute l’équipe qui m’a entourée là bas à Nantes, vous avez été super.
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