Dur d’arrêter de fumer, j’ai déjà publié sur le sujet, je compatis avec les fumeurs pris au piège de la cigarette, bravo à ceux qui ont le courage d’arrêter.
Voyons l’expérience d’un ex-fumeur, j’ai croisé un autre au cours de ma cure, pour ce dernier c’est sa volonté qui l’a mené à la victoire, il avait pris une date clé, et laissé le tabac derrière lui ….. chapeau.
Voyons donc les méthode possibles : Patch, hypnose ou cigarette électronique ?
David, ex fumeur, a testé différents sevrages tabagiques avant d’en finir avec sa dépendance. Il nous éclaire sur des méthodes plus ou moins efficaces.
Chewing-gums, acupuncture, e-cigarettes, etc. De nombreux traitements d’aide à l’arrêt du tabac sont proposés aux fumeurs qui souhaitent retrouver la liberté. « La meilleure méthode est celle qui ne nous culpabilise pas » affirme David, ex fumeur, qui a passé tous les traitements au banc d’essai.
Patchs :
Ce traitement substitutif se colle directement sur la peau. Il agit 30 minutes après sa pose en diffusant de la nicotine dans l’organisme de façon lente et régulière. Plusieurs types de patchs existent en fonction du degré de dépendance du fumeur.
Points forts : Un traitement qui comble le manque en douceur.
Points faibles : Les patchs causent parfois des allergies cutanées. Pour les éviter, il est recommandé de changer l’endroit d’application tous les jours.
Combien ça coûte : à partir de 33 euros la boite de 28 patchs.
L’avis de David : « C’est un traitement totalement inefficace ! Et contrairement aux idées reçues, l’utilisation du patch n’est pas incompatible avec la consommation de cigarettes. Je me souviens que je fumais autant que d’habitude avec mes trois ou quatre patchs collés sur le bras » !
Attention, fumer avec plusieurs patchs peut provoquer un risque de surdosage de nicotine et créer des effets indésirables (vomissements, nausées). Ce n’est donc pas recommandé.
Chewing-gums à la nicotine, pastilles à sucer :
Avec cette méthode, la nicotine se diffuse à travers la muqueuse de la bouche. Les effets sont immédiats puisque le manque est comblé quelques minutes seulement après l’ingestion.
Points forts : Différents goûts et différents dosages sont proposés.
Points faibles : Un traitement peu efficace pour les fumeurs très dépendants.
Combien ça coûte : à partir de 46 euros la boite de 105 chewing-gums.
L’avis de David : » Même problème qu’avec les patchs, ce traitement ne coupe pas suffisamment l’envie de fumer. Je conseillerais les chewing-gums ou les pastilles aux petits fumeurs ou à ceux qui souhaitent davantage ralentir leur consommation que l’arrêter ».
Dans tous les cas, il est impératif de ne pas fumer en parallèle d’une utilisation de substitut nicotinique au risque d’en annuler les effets.
Médicaments type Zyban et Champix :
Ces médicaments sont des traitements lourds délivrés exclusivement sous ordonnance et en cas de dernier recours lorsqu’aucune autre méthode n’a fonctionné.
A l’origine, le Zyban est un psychotrope antidépresseur mais des chercheurs américains lui ont découvert des vertus pour arrêter de fumer.
Le Champix utilise une molécule qui cible des récepteurs nicotiniques.
Points forts : Un traitement puissant qui inhibe la sensation de plaisir ressentie par les fumeurs après avoir fumé une cigarette.
Points faibles : Des effets secondaires importants comme des nausées, des troubles digestifs, des insomnies et/ou des états dépressifs peuvent apparaitre.
Combien ça coute : 117 euros la boîte de Zyban et 75 euros la boite de Champix.
L’avis de David : « Je garde un très mauvais souvenir de ces médicaments. Pendant toute la période du traitement, je n’avais que des idées noires. J’ai même envisagé le suicide ».
Zyban et Champix sont des médicaments très controversés qui peuvent créer de graves troubles de santé. Il est donc important de se faire suivre par un médecin ».
Cigarette électronique (ou vapoteuse) :
Sous la forme d’un gros stylo, ce dispositif électronique produit de la vapeur d’eau à partir d’un liquide aromatisé qui est ensuite inhalé.
Points forts : Un plaisir proche de la cigarette, une multitude de parfums proposés, une compensation à la gestuelle compulsive, aucun effet secondaire et de meilleures chances de succès que les chewing-gums et les patchs.
Points faibles : La cigarette électronique reste une dépendance.
Combien ça coûte :en gros 10 % du prix des cigarettes.
L’avis de David : » Je conseille le passage à la cigarette électronique pour les petits fumeurs qui souhaitent lever le pied. Au bout de 2 mois, j’avais réduit de moitié ma consommation de tabac et je me sentais enfin prêt à me sevrer « .
Pour autant, les chercheurs ne savent pas encore si l’utilisation à long terme de la cigarette électronique comporte des risques pour la santé.
Hypnose, acupuncture :
L’hypnose consiste à aider le fumeur à modifier sa perception du tabac. L’acupuncture repose sur l’introduction de fines aiguilles dans la peau pour influer sur les flux d’énergie. Ces piqures sont censées couper l’envie de fumer.
Points forts : Des méthodes douces qui favorisent le relâchement des tensions.
Points faibles : Des perturbations du sommeil ou de la digestion sont parfois constatées.
Combien ça coute : à partir de 40 euros la séance chez un hypnotiseur ou un acupuncteur privé. (variable)
L’avis de David : » L’hypnose a été la méthode miracle pour arrêter de fumer parce qu’il n’était pas question de volonté ou de morale, contrairement au discours classique sur l’addiction. Je voulais simplement sortir d’une dépendance que je m’infligeais et l’hypnothérapeute m’a aidé à ouvrir la porte. Soudainement, je ne vivais plus l’arrêt du tabac comme un combat lent et difficile mais comme une liberté retrouvée ! C’était il y a deux ans. L’envie de fumer n’est jamais revenue « .
L’expérience de David a été un succès mais tout le monde n’est pas hypnotisable. De plus, l’hypnose reste une méthode contestée. En effet, de nombreux psychanalystes l’assimilent à une manipulation mentale d’où la nécessité de choisir un très bon praticien.
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