Même si on savait qu’il avait des problèmes de santé depuis une décennie, la disparition de David Bowie à 69 après une longue bataille contre le cancer a surpris, d’autant que son 28e album en studio, « Blackstar« , venait de sortir.
Mais il n’y a jamais vraiment de hasard, lorsqu’il s’agit de Bowie et d’art. Comme l’a dit son producteur historique Tony visconti dans un message sur sa page Facebook lundi : « Sa mort n’était pas différente de sa vie – une œuvre d’art ».
« Il a toujours fait ce qu’il voulait faire. Et il voulait le faire à sa façon et il voulait le faire de la meilleure des façons […] Il a fait ‘Blackstar’ pour nous, un cadeau d’adieu. Je savais depuis un an que cela se passerait comme ça. Je n’y étais, en revanche, pas préparé. C’était un homme extraordinaire, plein de vie et d’amour. Il sera toujours avec nous. Pour l’instant, il est approprié de pleurer. »
On comprend alors que certaines paroles du single de « Blackstar », Lazarus, – « Regardez là-haut, je suis au paradis (x2)/ Oh je serai libre, comme ce merle bleu » – étaient bien un message d’adieu, qui a pris toute sa signification après l’annonce de sa disparition.